La réparation des bateaux: une nécessité
Avec un parc d'une centaine de bateaux slalom en carbone ou carbone kevlar, leur réparation représente un véritable enjeu pour le club s'il veut préserver son capital matériel.
"Nous avions un gros retard sur la réparation des bateaux. Moins on les répare et plus ils se dégradent" déclare Rémi responsable du matériel au club. Chaque bateau de slalom suit un certain parcours. Pendant 2 ou 3 ans, il sera alloué à un jeune compétiteur qui pourra l'utiliser grâce au mécénat. Il sera ensuite loué à l'année à un jeune confirmé pendant 4 à 5 ans pour finir sa carrière et rejoindre les 54 bateaux de l'école de pagaie.
Après Edgar et Adrien à la fin de l'été, ce sont Cédric et Florian, en service civique, qui se sont attelés à la tâche dès le mois d'octobre. "Je consacre beaucoup de temps à ça. J'ai du réparer une vingtaine de bateaux avec un temps de réparation de 10 à 15 heures pour chacun. C'est Paolo qui me forme et me conseille. Grâce à lui, j'ai acquis un vrai savoir faire qui me sera utile." nous dit Florian. Cédric est sur le même rythme.
Florian en action
Chaque bateau est répertorié dans un fichier avec sa date d'achat, le n° de série, la marque, le groupe (mécénat, haut niveau, location ou école de pagaie) et l'état. Les jeunes de l'école de pagaie ont été sensibilisés sur la nécessité de prendre en compte l'usure de leur bateau. Pour cela, chaque jeune s'est vu attribuer un bateau contrairement aux autres saisons où il changeait de bateau régulièrement. S'il constate un problème, il peut le signaler à l'aide d'une plaquette qu'il fixera à la pointe arrière.
Le signalement des bateaux à réparer et le local de réparation
"La plus part des réparations consistent à combler des fissures et rigidifier la coque. Je suis informé du problème par la plaquette et tourne sur 3 bateaux en même temps. " déclare Florian.
Ce travail parfaitement planifié a permis de rattraper le retard. "Les jeunes ont énormément travaillé. Les frais engagés pour la réparation comme la résine, les bandes de soudure, le tissu et le petit matériel s'élèvent à 2 000€ sur l'année. Il faut continuer à former des jeunes pour maintenir notre parc dans le meilleur état possible" nous dit Rémi.
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